R. Williams (STScI), the Hubble Deep Field Team and NASA |
—
Ici, nous avons gardé l'intelligence et le pouvoir spirituel. Pourquoi ce
pouvoir, à quoi sert-il ? Simplement pour protéger la nature, pour protéger la
vie, l'âme des arbres, l'âme des rivières, de la terre, des pierres, pour
protéger le vent. Pour garder ce pouvoir nous devons travailler, nous
purifier, sortir les mauvaises idées de notre cœur.
Parole d'un Mamus Kogi (Le chemin des neufs
mondes,
Eric Julien , édition Albin Michel, Essais Clés).
Plus
besoin de présenter les Kogis, trois livres fondateurs les concernant ont été
écrits par Eric Julien, l'explorateur qui les a rencontré en 1985: Le
chemin des neufs mondes -Les Indiens Kogis de Colombie peuvent nous enseigner
les mystères de la vie, Kogis-le message des derniers hommes, Voyage
dans le monde de Sé-Nouvelles découvertes sur les Indiens Kogis. Ce
peuple descendant de l'antique civilisation précolombienne des Tayronas, dans
la ligne directe des Incas, est détenteur de remarquables
connaissances en astronomie. Ces connaissance issues des peuples précolombiens
que ce soit des Mayas ou des Incas ne sont plus à démontrer de part leur
précision et leur exactitude remarquables. Le mystère de leur mode de
connaissance nous échapperas toujours mais les Kogis peuvent peut-être nous
révéler cette façon d'appréhender le monde par la perception directe de ce qui
est, et nous à apprendre à éduquer ce savoir être au monde qui découle de cette connaissance directe, intuitive et visionnaire...
Les
Mamus Kogis sont des "chamans" qui passent les 18 premières années de leur existence dans l'obscurité et l'ascèse intérieure afin de développer leur art de la perception et de leur connaissance directe des lois de l'univers et de tout ce qui est.
Voici un extrait d'un article de la revue Tchendukua:
Voici un extrait d'un article de la revue Tchendukua:
Les
Mamus Kogis...
...Maîtriseraient-ils
d’autres chemins d’accès aux savoirs et aux connaissances ?
Sans
doute ! En témoignent ces propos tenus par le Professeur Richard Ellis Steele,
Astronome à Caltech (Pasadena) Californie, aux Etats-Unis, et recueillis par
Alan Ereira, historien et réalisateur, lors de sa rencontre avec Mamu
Shibulata, à l'observatoire astronomique de Londres en Juillet 2011.
—
Je suis un scientifique, un astronome qui observe l'univers lointain à l'aide
de grands télescopes terrestres et du télescope spatial Hubble. Lorsque l'on
m'a parlé d'une rencontre possible avec un Mamu Kogi, je me suis demandé
comment un représentant, un ancien, de cette communauté vivant dans les
montagnes lointaines de Colombie pourrait apprécier le travail des astronomes
pour tenter de comprendre l'histoire de l'univers par l'intermédiaire des
observations astronomiques ? Et qu'est-ce que je pourrais apprendre de ces
personnes mystérieuses, si éloignées, de par leur culture, de nos sociétés
modernes et des méthodes scientifiques que nous mettons en oeuvre.
Confronté
à des difficultés de communication, dans l'espace restreint du petit dôme, à
côté de la Watford Way à Mill Hill, j'ai sorti une affiche couleur du « champ
profond de Hubble » une image spectaculaire d'une partie minuscule du ciel de
nuit représentant des dizaines d'heures de temps d'exposition réalisée grâce au
puissant appareil-photo optique du téléscope de Hubble. L'image est une
merveille. On y voit des centaines de galaxies minuscules colorées, vues comme
elles devaient être il y a des Millions d'années, aux origines cosmiques de
notre monde. Mamu Shibulata a regardé l'image, d'une manière qui m'a semblé peu
blasée. Je me suis demandé s'il n'était pas gêné à l’idée de me montrer son
ignorance. Puis il a tendu la main et a désigné un point dans l’image, en
tenant des propos difficilement intelligibles.
Au
milieu de plusieurs centaines de sources lumineuses, il a immédiatement
localisé l’une des deux étoiles du premier plan de notre voie lactée. Le Champ
Profond de Hubble a été délibérément choisi pour que les étoiles de premier
plan, n'y apparaissent pas.
Or,
sans formation spécifique, Mamu Shibulata a identifié l'une d'elles très
rapidement. Impressionné, j'ai demandé à notre traducteur ce que représentait
pour lui l'objet lumineux qu'il avait identifié. Sans hésitation, Mamu
Shibulata a déclaré que c'était une étoile, mais une étoile qui ne pouvait pas
se voir à l’oeil nu. [En fait l'étoile ne se voit pas, même avec un télescope
assez puissant comme pourrait se l'offrir un riche amateur!]. Comble de
l'étonnement pour moi, Mamu Shibulata a déclaré qu'il connaissait déjà
l'existence de cette étoile !
Comment
pouvait-il connaître l'existence d'une étoile, particulièrement pâle, dont nous
avons découvert l'existence grâce à cette image profonde du Hubble Space
Telescope ? Après plusieurs minutes de questionnement, j'ai appris que les
Kogis connaissent l'existence de nombreuses étoiles qui ne peuvent voir à
l'oeil nu. Des étoiles qui seraient classifiées par catégories sur une échelle
de 1 à 9. Il était en train de nous parler d'une étoile dont il connaissait
l’existence, sans jamais l'avoir observé ? Bien qu'il soit facile de rejeter
les propos de Mamu Shibulata qui nous a évoqué l'existence d'une connaissance
supérieure, la précision de sa réponse, et les explications détaillées qu'il a
fournies, nous ont stupéfait. Je n'ai pas pu m'empêcher de me demander de quels
autres secrets surprenants, les mamus étaient les détenteurs ? »
Voici
ce que le Kogi José-Gabriel dit à propos des étoiles :
«
Les étoiles... les anciens me racontaient qu'il n'y avait pas de gens au début,
même pas nous. Les étoiles étaient les premières à être là. Elles étaient dans
le sol et elles sont montées dans le ciel quand la vie est apparue. Pour nous,
les étoiles sont comme des gens, des énergies, qui nous surveillent de là-haut.
Elles regardent les enfants, pour voir si on se comporte bien. Pour nous,
la « vraie » vie est dans les étoiles. Les étoiles ont beaucoup de sens,
il y en a des petites et des plus grandes et chacune a son histoire. Nous
connaissons les étoiles par nos Mamus qui sont éduqués depuis leur toute petite
enfance et pendant 18 ans, par les anciens Mamus. Nous avons des grilles de
lectures et des codes de déchiffrage. Certains de nos Mamus passent de très
longues années à observer. Cela leur permet de voir et de comprendre des choses
pas forcement visibles, mais qu'ils assemblent par reconstitution de plusieurs
observations. Notre connaissance est le résultat de 4000 ans d'observation et
de transmissions. »
Extrait de la revue Ici et ailleurs lettre d'information Tchendukua
[n°18-2013] (http://www.tchendukua.com)
Lien
astronomie: Le Champ Profond de Hubble