Une étoile, qu'est-ce, à vrai
dire ? Un artisan, une abeille, une forge métallurgique, un système physique
qui fonctionnent à très haute pression ? L'étoile joue dans l'économie générale
de l'univers le rôle d'artisan consciencieux : c'est le lieu de l'alchimie
nucléaire.
Michel Cassé, Génalogie
de la matière - Source des atomes-
La démarche de
l'Astrosophie telle que l'a définie Paracelse "Le Ciel agit en nous, mais pour connaître l'essence de cette action, il faut connaître le Ciel intérieur " est d'inclure autant que possible les connaissances relatives aux
étoiles, que ce soit du champs de l'astrophysique que du champs de la science
ésotérique.
Les pratiques
alchimiques d'incorporation des énergies stellaires ont existé de tout temps et
dans toutes les traditions. Une des branches méconnues de l'astrologie est de
se relier aux énergies stellaires et de travailler avec la lumière de ces
astres. Ce n'est pas par hasard que la science astrologique védique s'appelle
Jyothi en sanskrit., c'est à dire la lumière. Il s'agit de comprendre la
lumière que nous transmettent ces luminaires. Comprendre dans le sens
étymologique de prendre avec soi. C'est à dire incorporer la lumière émanant
des étoiles de l'univers et des planètes du systèmes solaire.
Nous pouvons mieux
comprendre le rôle des étoiles comme berceau de la vie lorsque nous comprenons
les forces à l’œuvre au sein des étoiles, notamment dans leur cycle de mort et
de naissance. Les étoiles sont le coeur de toute la vie, c'est en leur coeur
que se passe tout le processus de création de tout ce qui compose l'univers au
niveau du macrocosme et du microcosme.
Pendant Ia presque
totalité de sa vie un astre puise son énergie dans la transformation des noyaux
hydrogène, ou protons, en noyaux d'hélium. Quatre protons s'amalgament
pour former un noyau d'hélium et perdent au cours de ce processus deux unités
de charge électrique positive sous forme de positrons accompagnés de neutrino.
La transformation
de I'hydrogène en hélium se poursuit pendant 99 % de la vie d'une étoile. Une
fois I'hydrogène à peu près épuisé, l'étoile recommence à s'effondrer sur
elle-même jusqu'à ce que son centre atteigne une température de cent vingt
millions de degrés. C'est là un formidable creuset alchimique originel!
A cette
température se produit la fusion des noyaux d'hélium qui forment alors des
noyaux de carbone. La formation de I'oxygène ainsi que d'éléments encore plus
lourds prend place après celle du carbone. Ainsi s'effectue, peu à peu, la
synthèse des éléments de I'univers, à partir de ce matériau fondamental qu'est
I'hydrogène.
L'explosion d'une
supernova éparpille dans I'espace les fragments de l'étoile qui, mêlés à de
I'hydrogène pur, forment un mélange contenant les quatre-vingt-douze éléments.
Plus tard dans l'histoire de la galaxie, d'autres étoiles sont nées à partir de
nuages d'hydrogène enrichis par les produits de ces explosions. Le soleil, la
Terre et les êtres peuplant sa surface ont tous été formés à partir de ces
nuages truffés par les débris d'explosions de supernovae survenues il y a des
milliards d'années, à I'aube de la galaxie. C'est la force de gravité qui
effectue la cohésion de ces éléments entre eux pour donner forme aux corps
célestes et les maintenir en équilibre les uns envers les autres.
Michel Cassé résume ces fascinant processus notamment dans Généalogie de la matière, Retour aux sources célestes des éléments (2000) : les étoiles sont autant de soleils de masses variées -à- des stades d'évolution plus ou moins avancés. Elles brûlent longuement leur combustible, essentiellement constitué d'hydrogène, puis l'hélium, qui en est la cendre, puis le carbone et l'oxygène, et enfin le silicium, si tant est que leur température centrale (masse) le leur permette. Le fer, produit de combustion du silicium, refuse de brûler (au sens nucléaire du terme) car c'est le noyau le plus stable de la nature. Dès lors, les étoiles sont condamnées car la longue lutte entre le feu nucléaire et la gravitation tourne à l'avantage de cette dernière. Leur coeur s'effondre et sur lui viennent rebondir les couches périphériques. L'implosion précède d'un instant l'explosion. Elles essaiment dans l'espace les atomes qu'elles ont forgé. Ainsi, les plus fertiles des objets du ciel sont les supernovae.
Michel Cassé résume ces fascinant processus notamment dans Généalogie de la matière, Retour aux sources célestes des éléments (2000) : les étoiles sont autant de soleils de masses variées -à- des stades d'évolution plus ou moins avancés. Elles brûlent longuement leur combustible, essentiellement constitué d'hydrogène, puis l'hélium, qui en est la cendre, puis le carbone et l'oxygène, et enfin le silicium, si tant est que leur température centrale (masse) le leur permette. Le fer, produit de combustion du silicium, refuse de brûler (au sens nucléaire du terme) car c'est le noyau le plus stable de la nature. Dès lors, les étoiles sont condamnées car la longue lutte entre le feu nucléaire et la gravitation tourne à l'avantage de cette dernière. Leur coeur s'effondre et sur lui viennent rebondir les couches périphériques. L'implosion précède d'un instant l'explosion. Elles essaiment dans l'espace les atomes qu'elles ont forgé. Ainsi, les plus fertiles des objets du ciel sont les supernovae.
La synthèse des
éléments de l'univers est la source de toutes les formes chimiques que nous
connaissons, que ce soit l'oxygène dans l'air que nous respirons tout autant
que de l'eau qui coule sur notre planète Terre, dont la composition est de deux
molécules d'Hydrogène pour une molécule d'oxygène. Ce mystère de la création de
l'élément eau qui est l'origine de toute vie se trouve donc au coeur du
processus de transmutation des éléments au coeur des étoiles. Voilà pourquoi
tout l’enjeu de la recherche spatiale initiée au 20ème siècle est la
prospection pour rechercher des traces de cette molécule sur d'autres corps
célestes, et c'est pourquoi les missions lunaires de la deuxième moitié du
vingtième siècle et les missions de recherches sur les comètes tel que
Rosetta sont d'un importance capitale. Il s'agit de trouver de l'eau, de
l'étudier, et de comprendre comment l'eau prend naissance dans l'univers, et en
elle, la vie telle que nus la connaissons sur Terre...
Instruit de ce
processus de transmutation aux coeur des étoiles, il nous est plus aisé de
comprendre la science ésotérique, qui au travers de l'alchimie, cherche à
trouver la clef de la vie, et l'origine de la création des êtres. C'est un fait
spirituel et matériel que nous sommes composés de poussières d'étoiles,
puisqu'elles sont l'origine des éléments qui constituent notre matière
corporelle et qu'à un autre niveau nous partageons une énergie psychique
commune. C'est pourquoi dans un processus alchimique elles ont un rôle
important à jouer. Rappelons nous la Table d’Émeraude: "Ce qui
est en haut est comme ce qui est en bas "... L'alchimie externe,
opérative, cherche à trouver le même processus de transmutation des éléments
qui se produit à une échelle macrocosmique dans les étoiles, pour
l'appliquer à une échelle microcosmique dans la recherche de l'élément
capable de créer la vie. L'alchimie interne, spirituelle, cherche à canaliser
des forces énergétiques en soi pour opérer une transmutation alchimique du
corps au coeur de l'homme afin de transformer le corps vers une complétude
divine, une recherche d'harmonie et dévolution au sens où Héraclite l'entend:
Héraclite explique le cosmos comme une
évolution et une involution hors de son principe éternel unique du Feu — à la
fois substance unique et force unique — ce qu'il exprime en son langage figuré
par la route qui monte et qui descend. « La route qui monte et qui descend,
dit-il, est une seule et même route. » Du Feu, principe irradiant et producteur
d'énergie, procèdent l'air, l'eau et la terre — tel est le développement de
l'énergie sur la route qui descend ; et dans la tension même de cette opération,
il y a également une force potentielle de retour qui fait remonter les choses à
leur source dans l'ordre inverse. C'est dans l'équilibre de ces deux forces
montante et descendante que réside toute l'action cosmique ; tout est un
équilibre d'énergies contraires. Comme le mouvement de recul de l'arc, auquel
Héraclite le compare, le mouvement de la vie est une énergie de traction et de
tension qui retient une énergie de libération, chaque force d'action étant compensée
par une force correspondante de réaction. Par la résistance de l'une à l'autre
sont créées toutes les harmonies de l'existence. (Sri Aurobindo, Heraclitus)
Dans cette recherche d'Harmonie et de participation active au processus de l'Evolution, alchimie externe et interne ne sont pas séparées, elles ont toutes
deux des pratiques communes qui se recoupent et utilisent toutes deux des
procédés d’absorption pour favoriser les processus de transmutation, ou
maintenir un bon niveau de santé et un haut niveau énergétique pour continuer
la quête vers une transformation intégrale.
Dans l'alchimie
interne, l'énergie des étoiles est une source spirituelle pour intégrer
des énergies spécifiques (transmises par les étoiles) au coeur du corps
afin que la lumière stellaire entre en résonance avec la conscience cellulaire
et optimise l'intégration de ces énergies dans les cellules. Toute recherche
alchimique authentique passe par un travail avec les énergies stellaires, dans
le sens où Paracelse l'entend dans son Astrosophie et son approche alchimique.
Parce que l'eau est
le coeur du processus d’apparition de la vie, la forme d'alchimie qui paraît la
mieux adaptée et la plus "simple" est la bio alchimie hydrique..., l'alchimie basé sur l'utilisation de l'eau et le travail de cet eau avec les ondes de formes, le pouvoir des mots, rejoignant les travaux de la mémoire de l'eau.