Ton coeur s'est élevé jusqu'à l'oubli de soi
Dans un amour si grand qu'il embrasse le monde,
Et que par sa vertu toute la vie abonde
Vers la gloire du
Dieu qui renaît en toi
je te salue, ô fils de la divine
Qui veut que notre coeur dans tous les coeurs se fonde
En une
égalité fraternelle et profonde,
La même pour le gueux que pour le puissant roi
Par la simple ferveur, par la douce sagesse,
Tu calmes les
remous de l'humaine détresse,
Sous cette ardente paix venant de ta bonté
Toi, l'ami divin des bêtes et des hommes,
Qui perçois l'adorable et vivante unité,
Tu prouves à toi seul les vrais dieux que nous sommes.
Poésie de Jean Delville
(A été mise en musique par Alexandre de Taeye)