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Évolution et Lumière, évolution dans la lumière et par la lumière!

La création de ce site part du constat que chaque chercheur sur le chemin de l'évolution spirituelle est un trouveur potentiel ou effectif, pouvant dans un partage sincère de ses expériences, accomplir des ouvertures pour d'autres consciences en développement... Lire la suite

31/12/2023

L'HOMME APRES L'HOMME




Tu es, tu n'es pas ?Tu es ou tu n'es pas? Et alors tu n'es pas ça veut dire tu t'en vas comme beaucoup d'espèces sont parties.

Satprem

L'homme après l'homme - version intégrale (film)

TOMMASO BONI MENATO

Réalisé par DAVID MONTEMURRI

100 ans après la mort de Charles Darwin l'évolution est le thème du jour. On sait ou l'on coit savoir comment ont évolué les espèces et comment l'homme est né. Oui, mais après?

L'homme n'est pas le sommet du processus évolutif a dit quelqu'un au début de ce siècle de mutation (XXe). L'évolution continue et l'homme sera dépassée. Celui qui a lancé ce caillou dans la marre de l'habitude humaine s'appelait Sri Aurobindo et vivait en Inde et c'est en Inde qu'a vécu la continuatrice, non pas de la pensée évolutive, mais de l'action évolutive de Sri Aurobindo. Il l'avait appelé "Mère". Elle était née à Paris en 1878. Son corps a été enterré à Pondichéry en 1973. Nous sommes donc allés dans les Nilgiris, les montagnes bleues du sud de l'Inde, interviewer un écrivain français, un chercheur que Mère avait appelé Satprem et qui fût pendant un temps , le témoin de son travail évolutif. Est-ce qu'après cet homme douloureux  et insensé que nous sommes il y aura quelque chose d'autre ou bien faut-il nous  résigner à la catastrophe et à la disparition de l'espèce humaine? L'homme actuel est peut être arrivé à sa propre fin. Oui mais, et après? La réponse ne se trouve dans aucune sagesse, révélation ou prophétie.

Elle est cachée, nous dit Satprem, là où Sri Aurobindo et Mère l'ont cherchée:  au fond des cellules de notre corps.

 

Cependant c'est la veille,

Et à l'aurore

nous entrerons aux splendides villes.

A. RIMBAUD

 

Journaliste

Dans les montagnes bleues, les Nilgiris, interviewer Satprem, écrivain français, témoin de l'expérience évolutive de Mère.

On est parti de cette phrase de Rimbaud de la Saison en Enfer. Il décrit l'enfer que nous sommes entrain de vivre vraiment, avec une centaine d'années à l'avance, alors on est dans l'enfer, partout. Il dit : et pourtant , c'est la veille, et à l'aurore, armée de l'ardente patience...

 

Satprem

...ils entrerons aux splendides villes.

Oui, seulement n'est-ce pas , l'enfer de Rimbaud c'était encore très psychologique, maintenant c'est un enfer physique. en ce moment on fusille à Téhéran, n'est-ce pas. Partout c'est la barbarie sous une forme ou une autre, ça devient très...étranglant. Parce que il faut que les hommes soient devant une réalité physique un peu terrible pour changer de conscience, c'est ça dont il s'agit. on n'est pas dans une crise morale, on est pas dans une crise physique politique, financière, religieuse, on est dans rien de tout ça. On est dans une crise évolutive. On est entrain de...mourir!  à l'humanité...Pour naître à autre chose. Alors tout est cassé, partout. Tout est horrible , partout; même dans les splendides cités américaines si confortables, c'est la même barbarie, partout. Et il faut qu'on arrive au moment... ... ...où la conscience vire dans une autre dimension, n'est-ce pas. C'est cela l'histoire, c'est une crise évolutive. On est au même point où à un certains moment de l'évolution, il a fallut passer d'une respiration branchiale à une respiration pulmonaire, ou bien on asphyxiait,  c'est cela qui se passe. N'est ce pas, moi je ne  peut dire que mon expérience. N'est ce pas, un homme ne commence à être que quand il arrive au rien total de ce qu'il est, de ce qu'il croit, de ce qu'il pense, de ce qu'il aime. Quand on arrive à ce rien complet, alors il faut que quelque chose soit, ou on meurt, n'est ce pas. Moi j'ai connu ça dans les cours du camp de concentration , y avait plus rien! Tout était... tout était cassé, brisé. Même moi j'étais brisé. Toutes les idéaux, les noblesses, tout était brisé, cassé, y avait rien, rien! Rien! vous comprenez? Y avait pas de politique, pas de religion, y avait rien à quoi s'accrocher. Alors quand y a rien qu'est-ce qui reste? Qu'est-ce qui reste? Y a un centre de force, d'être, y a quelque chose qui reste. Et c'est ça la clef. C'est pas tout ce qu'on pense, c'est pas tout ce qu'on sent, c'est pas tout ce qu'on aime! c'est pas les idéaux! c'est pas le bon Dieu, c'est pas... c'est rien de tout ça. C'est quelque chose qui est poignant. Comme si tout l'être était ramassé dans une...dans une angoisse si intense que c'est comme une prière, ou comme c'est de l'amour. C'est quelque chose qui est chaud, puissant, qui n'a pas de mots, qui est l'ETRE, qui est ce qu'on est.

8.31

 

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