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Évolution et Lumière, évolution dans la lumière et par la lumière!

La création de ce site part du constat que chaque chercheur sur le chemin de l'évolution spirituelle est un trouveur potentiel ou effectif, pouvant dans un partage sincère de ses expériences, accomplir des ouvertures pour d'autres consciences en développement... Lire la suite

14/04/2009

LUMIÈRES DU CHRIST




Jésus est la force indispensable dans l'accomplissement de toute spiritualité authentique.
Laurence Freeman -  Jésus le maître intérieur

Il est Lumière ; Lumière qui donne lumière à tout. Ma Ananda Moyi


Ce que l'on appelle la religion chrétienne existait parmi les Anciens et n'a jamais manqué d'exister depuis le commencement de la race humaine.
Saint Augustin (Epistolae, livre I, XIII, p.3) in "Les Soufis et l'ésotérisme", par Idries Shah, Ed. Payot.

Sache que judaïsme, christianisme et islam, comme les autres religions, ne sont que dénomination et appellation. Le but recherché à travers elles jamais ne varie ni ne change.
Hallâj, Le livre de la parole.

 

Christ est une énergie universelle. C'est une énergie permettant de faciliter l'accessibilité à la connaissance et l'union au divin. C'est une des énergies la plus accessible nous libérant de notre condition personnelle.

Cette énergie que le mot Christ désigne est activée actuellement par le plan supramental.

Le Christ est une porte pour l’accès au Supramental.

Contacter le Christ énergétiquement, c'est-à-dire essentiellement, en essence, dissous les troubles, la clarté s’installe, la lumière s’étend.

Le Christ est la Conscience.

Le Christ est la première énergie facilitant l’accès à la conscience lumineuse et infinie qu’est Dieu, l’Absolu, Brahman, le Créateur de toutes choses.

Brancher l’attention sur l’énergie du Christ permet d’accéder à cet état lumineux et inaltérable, infini et absolu qu’est la conscience sous-jacente à tout, Dieu. La pleine conscience dans le Christ permet de reconnaître la manifestation de cette énergie au sein de tout ce qui est, de percevoir la manifestation comme étant un flux constant dynamique de la lumière et de d'énergie à la Source de toute chose. L'énergie christique est une porte d'accès à cette réalisation où le divin se révèle dans son aspect passif et dynamique, le pôle à la fois inactif et actif de l'Absolu.

 

Christ est l’énergie que Jésus a révélé pour accéder plus facilement à la vie divine.

Christ est l’énergie la plus simple d’accès au divin et nous y plonge instantanément. Il nous le rend immédiatement accessible. Christ est un avec le divin ; ils ne sont pas différenciés, Christ est un état particulier inhérent au divin. C’est le divin.

Le Christ n’a pas de forme.

Le Christ est sans forme.

Le Christ appartient à tout le monde puisqu’il constitue le monde, la création sous toutes ses formes et non-formes. Christ appartient à tous comme le Soleil appartient à toute la vie.

 

Le Christ : énergie qui résorbe automatiquement le doute, la culpabilité, les sentiments de faute, d’erreur, de dévalorisation. Bref tout ce qui nous sépare d’avec le divin.

Toutes ces illusions qui constituent notre ego et que nous entretenons à notre détriment. Christ est cette énergie qui résorbe instantanément ces aspects qui renforcent notre personnalisation de nous-même, le continuum illusoire de notre ego.

Ce qui nous empêche (= péché) de contacter le divin, d’être libre, éveillé à lui dans sa lumière totale.

Les fondements du christianisme sont les fondements de l’accès à ce qui s’appelle la libération.

Les fondements du christianisme sont dans la parole de Jésus.

La parole de Jésus est fondée sur l’énergie Christ. Jésus est l’être qui symboliquement ou historiquement peut être, incarne en tant que personne la possibilité pour tout être humain d’accéder au divin par la voie du Christ.

Le Christ est partout.

Invoquer le Christ c’est invoquer cette Conscience-Energie qui révèle à notre conscience qu’elle est Cela, et que tout est Cela, cette Conscience qui soutient tout en tout et partout.

La force de cette énergie Christ c’est son pouvoir de liquider immédiatement ce qui nous sépare de Lui, donc de Cela qui est.

Quiconque est uni avec Christ est uni à Cela et peut dire alors Je Suis Cela.

"Tu es Cela", Tat Vam Asi तत्त्वमसि;

et "Je suis Lui", So Ham, en sanskrit, ou bien Je suis chez les chrétiens latins, car Jésus c’est "Je suis".


Peut importe s’il y a eu un Jésus quelconque, l’essentiel est ce message spirituel transmis par ceux qui ont reçu la révélation de le transmettre et de l’écrire.

Jean, qui a écrit l’Apocalypse, et les autres évangélistes, sont probablement des voyants, des sages des âges antiques qui dans leurs évangiles nous révèlent leur connaissance comme les Rishis l’ont fait avec les Védas.

Marc, Luc, Mathieu, Jean sont à considérer comme des Rishis, et la Bible est à lire et à interpréter comme Sri Aurobindo a interprété le Véda pour découvrir le secret du Véda.

Une disciple de Sri Aurobindo, comme elle le relate dans son témoignage «Une offrande de nous-même», Noutte Genton-Sunier, de son nom spirituel Ma Suryananda Lakshmi, a fait ce travail dans ces divers écrits difficilement trouvables actuellement, ayant malheureusement, comme c’est souvent le cas, pris fin avec l'être humble qui les a écrit.

Ce sont ses écrits qui m’ont mis sur la voie intérieure de la connaissance du Christ et de le vivre en mon âme et conscience tel que j’en témoigne ici, ainsi que des expériences spirituelles ayant préparé le terrain en ce sens.

 

Le Christ est un pouvoir. Ce pouvoir est une force vive de pénétration lumineuse inaltérable, inhérente et sous-jacente à toutes vies, à toutes formes. C’est une énergie qui relie tout dans sa force d’intensité lumineuse et d’énergie radiante, ainsi que de force aimante. Aimante dans le sens d’aimanter, tel un aimant qui nous attire, attire notre conscience à s’identifier et à s’unir à cette conscience-force-énergie qu’est le Christ. Il attire notre conscience et la sort de sa torpeur et de son marasme que le parasite ego perpétuellement entretien. L’ego voile, obstrue, parasite la reconnaissance de cette conscience universelle en tout et partout qui soutien et pénètre tout.

La résurrection c’est la renaissance à soi-même dans le monde divin. Pas un monde différents de celui-ci, un ailleurs de paradis chrétien ou étage ascensionné du new-age, mais la nature spirituelle fondamentale qui est en tout et partout. Dans les évangiles, les personnages que rencontre Jésus le Christ sont les différents aspects de notre personnalité face à la nouvelle conscience éveillée au Divin que symbolise le Christ dans ces différentes étapes au cours de l’histoire de l’évangile, transmise linéairement pour notre compréhension mentale.

Il n’est pas question ici d’écrire un nouvel évangile, et Ma Suryananda Lakshmi dans son « Exégèse Spirituelle de la Bible- Apocalypse de Jean » a remarquablement tracé l’essentiel pour ouvrir des portes, sinon cachées, biens scellées, et permettre d’expérimenter par soi-même.

Jésus Christ n’est pas la nomination d’un individu comme Jacques Dupont ou François Durand mais la signification du Je Suis Le Christ, symbolisé alors par un être humain auquel nous pouvons nous identifier afin d’être à-même de trouver le même chemin, et recevoir l’universalité et l’intemporalité de cet enseignement pour notre propre guidance.

Il y a peut-être eu un Jésus, qui s’appelait d’un autre nom au départ, et qui était un énergéticien évolué qui a contacté ce plan de conscience qu’est le Christ pour le réaliser et le révéler à d’autres.

S’en suivirent alors des Saints et Saintes et autres mystiques au cours du temps. Mais quelle importance !

Ce n’est pas là qu’est la foi spirituelle. Ce serait une piètre béquille que de s’appuyer sur cette historicité.

Le renforcement culturel d’accorder de l’importance aux signes extérieurs nous écarte de l’essentiel. S’accrocher aux signes est un danger. Cela contribue à la pensée magique dont le processus est d’attribuer au monde tangible des capacités issues du monde du domaine de l’esprit. Un glissement, une dérivation s’opère.

C’est la transposition de faits spirituels dans le plan matériel, ce qui arrange le mental car adoptant le wishful-thinking (prendre ses désirs pour la réalité) pour se conforter dans l’inertie et éviter de voir la réalité tel quelle est : impitoyable, au sens originel du mot.

"Toutes les fois que des gens sont dans une situation où les principes rationnels concernant la formation des croyances induiraient une croyance qu'ils préféreraient être fausse, ils deviennent victimes du wishful thinking ou réforment leurs préférences de manière adaptive."

Jon Elster, " Alchemies of the mind."

 

Petit-à-petit des croyances s’installent, puis une mythologie.


Abordée selon un certain point de vue, la Bible est une mythologie totale!

 

L’essentiel est le témoignage spirituel laissé par les testaments anciens et nouveaux et les évangiles, qui sont les manuels de préparation et d’invitation à l’aspiration divine en Christ, porte énergétique d’accès au divin.


Mais le pouvoir du Christ c’est aussi de pouvoir se manifester en tant que divinité personnelle, pour un contact plus personnel entre l’aimant et l’aimé, comme dans la bhakti vishnouite. C’est pour cela que la statuaire est si importante dans la tradition chrétienne. La statue nous renvoie à une image humaine facilitant l’identification. Par exemple l’identification à la personnification en Jésus Sacré-Cœur. Statues pas si statiques que cela, puisque dans certaines églises les statues représentant Jésus Christ sont habitées d’énergies que nous pouvons recevoir pendant les méditations dans ces églises, devenues silencieuses et propices à ce genre d’expérimentation depuis qu’elles sont désertées…

 

La statue de Jésus Christ vêtue d’or et de rouge à l’église de Boulieu-les-Annonay, L’église d’Ordiarpe au Pays Basques (un véritable chemin d’éveil et d’intégration est possible dans cette église à forte vibration spirituelle); la Chapelle de Sainte Jalle dans la Drôme provençale où l’expérience du corps de lumière se fait toute seule, spontanément, le corps de lumière se déployant sans effort ni intention…; le silence solide de la crypte de la cathédrale de Tournus; l’entrée de l’église Saint Augustin sur le plateau de la croix Rousse à Lyon, émanation tellurique d’énergie régénérante; le rayonnement puissant de la façade du portail principal de la basilique Saint Sernin à Toulouse, ville mystique par ailleurs avec son Christ pantocraore; la synagogue de Cochin au Kerala en Inde du Sud, lieu de paix et de joie méditative; la chapelle au pied du Mont Aiguille à Trézanne, harmonie et recueillement; certaines pierres sacrées de l'Abbaye de Cluny transmettant la présence du grand abbé fondateur de Cluny III, Saint Hugues de Semur qui se révèle être un être du lumière actif pour transmettre l'expérience spirituelle de l'abandon de l'être entre les mains du pouvoir de la volonté divine, et autres joyaux spirituelles de la chrétienté d’ici et d’ailleurs…à expérimenter par soi-même et en toute conscience.

 

Le Christ, énergie conscience présente en tout qui peut être perçue comme une trame de lumière de laquelle des manifestations lumineuses peuvent surgirent comme réponses individuelles à nos invocations. Avec nos corps énergétiques nous pouvons fusionner dans ces sphères de lumières et ressentir l’union d’une extase parcourant notre être jusqu’à nos cellules corporelles les plus profondes. Christ est une énergie tellement pénétrante que l’extase est possible à tous les niveaux de l’être, y compris cellulaire, c’est le sens de la vivification que procure l’Amour.

 

La familiarisation avec la perception en énergie, et la vision énergétique qui en découle aide à contacter le Christ plus facilement. Percevoir en tant qu’énergie balaye les conditionnements que nous avons vis-à-vis du Christ, fortement ancré sous sa forme pervertie par la transmission qui nous en est faite par les sociétés et le manque de lucidité de certains courants spirituels. Conditionnements mentaux accentués par les credo perpétuels de l’église romaine, qui par son pouvoir à étendue son ombre sur le véritable christianisme...

 

Il est intéressant d’ailleurs, de se poser la question de l’établissement du Vatican, siège de l’Eglise, à Rome, alors que c’est de là que sont parties tous les ordres de persécutions chrétiennes avec la kyrielle de martyres en découlant…

 

Mais revenons à nos moutons.

Indépendamment de toutes ces supputations historiques et temporelles, ce n’est pas ça qui nous empêche véritablement de trouver le Christ, en nous.

Car nous sommes perpétuellement habité par le Christ. Christ habite tout, en tout et partout, en permanence, depuis l’aube des temps jusqu’à la fin des temps, en dehors de tout temps, partout et en dehors de tout.

Il Est ; depuis l’origine. L’Alpha et l’Oméga le signifient.

Se défaire de la forme.

Se défaire de la représentation.

Se défaire des formes et des représentations que nous avons en nous sur les sujets spirituels si nous voulons connaître ce qu’est la vérité spirituelle. Telle est la condition essentielle pour parvenir à l’inconditionnel.

L’Amour inconditionnel, l’Amour divin, l’Amour du Christ, sont ces mots piégés par notre mental et qui sont devenues à leur tour des pièges par la représentation que nous en avons fait, la forme conceptuelle que nous leur accordons. Il n’y a qu’à voir : dès que le sujet Christ est abordé les esprits se braquent, se cherchent, comparent, jugent, se font des représentations et cherchent si ce qui est dit ou écrit correspond aux leurs. Leurre…

Ce Jésus est petit dans notre esprit, esprit mental étriqué qui est lui-même grand par sa bêtise…

Par exemple il suffit de parler de l’Amour christique pour que…tiens, regardez ce qui se passe en vous…Ah l’Amour Suprême… C’est... de la crème!

Le Christ, autorité divine absolue devant laquelle le croyant se prosterne et devient terne…

Le Christ est l’aimant qui attire par sa force. Il nous force par son pouvoir aimant à s’y abandonner. c'est le compagnon de toutes les âmes.

L’abandon est le pouvoir qui nous permet de trouver le Pouvoir du Christ.

Christ est l’énergie qui balaye tout attachement de l’ego à ses actes, à toutes habitudes mentales.

C’est en cela qu’il est pardon. Pour l’Amour patientons encore un peu…

 

Christ est une énergie, et pas des moindre, qui se donne en permanence et en se donnant nous même à elle, nous libère de tout ce qui en nous nous en sépare. Christ nous révèle par sa lumière l’illusion de nos fautes, de nos pensées, de l’égoïsme. Voilà en quoi le Christ est Pardon.


Le PARDON peut-être un processus mental qui, psychologiquement, nous aide à nous libérer d’un fardeau alourdi par l’attachement à l’objet de notre rancune ou vengeance.

Mais le véritable pardon c’est cette énergie Christ qui nous libère de nos attaches et conditionnements mentaux envers la rancune, la vengeance etc.

 

Au-delà de ça, c’est la puissance divine qui n’est nullement conditionnée par nos fautes.

 

Lorsque l’on contact Christ, cette énergie nous affranchie de l’illusion égoïste d’être séparé du Divin.

Séparation due à cause de nos fautes, du parasitage de l’ego.

Nous sommes Cela, quoiqu’il y ait, quoiqu’il advienne. Cela est. Nous Le sommes.

Ainsi le péché est perpétuel, le pardon aussi. Le péché et le pardon ne sont donc encore une fois pas une question de morale et de valeur mais d’aptitude intérieure à contacter l’énergie qui va dissoudre les voiles de l’ego. Le péché c’est étymologiquement « manquer », à rapprocher pour le sens du sanskrit skhalati: « il fait un faut pas ».

En soi il n'y a pas de fautes ni d'erreurs puisque tout est divin, le divin est affranchi de toutes nos fautes et nous en affranchit en permanence.

Manquer, oublier que nous sommes Cela, oublier qui nous sommes véritablement, c'est là qu'est le péché.

Cela c’est Dieu, étymologiquement la lumière. De la racine indo-européenne °DEI « briller » qui a donné °DEIWO « les êtres, la lumière célestes » d’où le latin deivos « lumineux (du ciel, de la divinité) » se déclinant en deus « dieu », dea déesse; et en divus : diva, devin, divin, deviner, divinité, et en diana «diane ». La racine indoeuropéenne °DEI s’est déclinée en °DYEU-, °DYEW- « la lumière terrestre » qui a donné le grec Zeus, le germanique Ziu→ ancien anglais Tiwes « dieu de la guerre » → Tiwes daeg → Tuesday « mardi », et le latin ju « jour » → Juppiter (ju-pater « jour-père ») → Jupiter d’où Jovis « Jovial ». Et °DYEU-, °DYEW- a aussi donné en latin dies « jour » (midi, lundi « jour de la lune », mardi « jour de mars », mercredi « jour de mercure », jeudi « jour de Jupiter », vendredi « jour de venus », Samedi « jour du Sabbat », dimanche –dies dominicus « jour du seigneur », hui→ aujourd’hui, quotidie→ quotidien, meridies→ méridien, méridional, et diurnus → jour, diurne, journal, séjourner).

 

L’étymologie nous rappelle donc aussi que nous séjournons en Dieu, quotidiennement.

Le pardon c’est la force de Cela qui nous libère de ce qui nous empêchait de la contacter. Le pardon est perpétuel car nous péchons perpétuellement. Et ce, tant que la matière ne sera pas transformée par Cela pour en libérer Son pouvoir, alors il y aura péché. Puisque pécher c’est manquer, tant que manquera la révélation du Divin à quelque niveau que ce soit en nous, il y aura manquement à l’accomplissement total du divin en l’Humain.

C'est pour cela que le divin est perpétuel pardon, quoiqu'il arrive, quoique l'on fasse. Le pardon est une énergie et elle est constitutive de celle du divin. Aucune condition n'est nécessaire pour être pardonné. Le pardon est. Etre, et tout et pardonné, puisque notre vrai soi est immaculé, "lumineux, incorporel, sans défaut, sans organes, pur, invulnérable au mal. Ce Purusha qui est là partout, je Le suis" dit l'Isha Upanishad.

 

Tant que la transformation divine n’est pas accomplie il manque l’ultime réalisation. Il manque, ça pèche. Il faut se dépêcher d’aller pécher Cela pour absoudre tout péché. Cela nous donne la pèche et nous dépêche en tant qu’homme-conscience de le repêcher au fond de cette matière corporelle.

"Le matérialisme divin" comme le disait Satprem. Tant que cela ne sera pas accompli il y aura péché, omission. C’est l’objectif de la descente supramentale sur Terre activée par Sri Aurobindo et établie par Mirra Alfassa, Mère pour les intimes.

 

Mais avant tout, occupons nous de la première étape : connaître Cela que le Christ nous révèle. Naître à Cela : notre vrai nature, immuable et éternelle, impérissable et libre. (Autres mots pour désigner l'éveil, le salut de l'âme, sa résurrection, son immortalité, son ascension).

La résurrection c’est la renaissance dans le Soi, l’éveil. Enfin Je Suis ! Jésus Christ. Je suis Christ. Quiconque connecte à cette énergie source, que ce soit François Durand, ou Charles Dupont (le frère de Jacques, cité plus haut), peut alors dire « Je Suis Christ », peut s’appeler Jésus Christ.

Je Suis. Je suis cet ineffable énergie, conscience, lumière, qui pénètre tout et partout depuis tout temps et de tout temps, sans temps. L’Λ et l’ Ώ.

 

Mais pourquoi donc cette dénomination «Christ»?


Il n’est pas étonnant au regard de nature de cette énergie qu’est le Christ de découvrir dans l’étymologie le sens de oindre car :

Christ, du grec Χριστός, est la traduction grecque (retenue dans la traduction de la septante) du terme hébreu de משיח, machiakh, « Messie » et signifie « celui qui a reçu l’onction ». On consacrait les pierres des autels avec une onction d'huile, qui pénètre même la pierre. Versée sur une personne consacrée, l'huile symbolise l'esprit divin, qui pénètre même les cœurs de pierre.

Une onction (lat. unctio, de ungere, oindre) est un geste liturgique consistant en une application d'huile bénite sur une personne ou sur une chose.

Dans la langue vernaculaire de Canaan de divers courants charismatiques, l'onction désigne un mode particulier de présence du Saint-Esprit s'attachant a une personne, un lieu ou un moment particulier. Cette onction est généralement conçue comme associée soit à un ressenti de proximité avec Dieu, soit comme favorisant des manifestations surnaturelles de la puissance divine.

Et l’on comprend donc le sens ésotérique de INRI Iesus Nazarenus Rex Iudæorum « Jésus le Nazaréen, roi des Juifs »:

Igne Natura Renovatur Integra « le feu fait renaître la nature ». LE Chrsit est un feu vivant en tout, Agni, pénétrant tout. c'est la voix alchimique parfaite. La voie de l'alchimie authentique, intérieure

Quant à l’Amour, ce n’est pas la relation affective entre les humains.

L’Amour inconditionnel, divin, c’est la substance de l’Absolu qui nous arrache de notre condition humaine et nous fait connaître ce principe spirituel en tout et partout. Affectivement et mentalement on peut se dire et s’efforcer d’aimer mais ce n’est pas l’Amour.

On dirait de l’amour alors que c’est de la crème...

L’Amour est fondé sur cette énergie force d’attraction, de pénétration et de lumière qui se meut en tout et habite tout. A un point tel que s’en est indicible. Le vivre en conscience, par l’expérience intérieure, c’est l’unique possibilité de connaître l’Amour du Christ et de s’affranchir de ses faux-semblants. Et de là l'Amour de l'autre, l'Amour du prochain prend tout son sens, puisque enraciné dans cette Source.


Etre hindou, chrétien ou musulman…ça ne veut rien dire ça n’a pas de sens !

Comme le disait le Sheikh Hadj Adda Bentounes à Jean Biès lors de sa rencontre relatée dans « Voies de Sages »:

« Si les européens trouvaient quelqu’un qui leur explique ce que c’est que l’islam, ils constateraient à leur grand étonnement qu’il y a si peu de différence entre chrétiens et musulmans qu’il ne vaut pas la peine d’en parler…Je ne demande pas au chrétien de devenir musulman, ni au musulman de devenir chrétien ; c’est une chose de Dieu. Je demande au chrétien d’aller au fond de son christianisme, et au musulman d’aller au fond de son islam. Et là, ils se rencontreront».

 

Et même d'aller plus loin en constatant avec Jean Markale dans "Druides et Chamanes" l'évidence suivante:

 «On oublie trop souvent que le christianisme, unanimement considéré comme une religion occidentale, n'est autre que l'aboutissement d'une antique Tradition hébraïque, donc d'origine sémitique, revue et corrigée par les Grecs, les Latins et les Celtes, tous indo-européens, et sans cesse remise en question par les apports qui viennent d'ailleurs, c'est à dire de civilisations qui ne sont ni sémites,ni indo-européennes». 


  Sylvère





 













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