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13/03/2011

PHYSIOLOGIE DE LA MÉDITATION

  Une conscience plus élevée améliore aussi les fonctions de votre corps, de nos cellules à nos gènes.
Deepak Chopra
 
Grâce à l'électro-encéphalographe, qui mesure et décrit l'activité cérébrale, des recherches ont permis de découvrir à quel point nos hémisphères cérébraux avaient des rythmes vibra­toires différents et quels étaient les différents états de conscience.
Il existe ainsi un rythme cérébral caractéristique à l'état de veille ou d'éveil sans qu'il y ait de syn­chronisation et d'harmonie cérébrale. L'onde bêta cérébrale de différentes amplitudes prédomine quand il y a une plus grande activité de l'hémi­sphère gauche.
L'état de sommeil physiologique est caractéris­tique aussi : il provoque des ondes cérébrales plus calmes et profondes qui varient selon les différents niveaux d'endormissement.
L'état d'hypnose est encore différent de celui de sommeil physiologique.
Et puis, un autre état physiolo­gique a été découvert, celui de la méditation, différent des trois autres, qui a des pauses cérébrales propres. On l'a appelé le quatrième état de la conscience. Ce qua­trième état qu'est la méditation est non seulement possible à déchiffrer graphiquement, mais aussi repérable à travers les changements physiologiques de celui qui médite.
Au début du xxe siècle, le père de la psycholo­gie américaine, William James, déclarait :
<< Il est évident que la plupart des gens vivent, que ce soit au niveau physique, intellectuel ou moral, en utilisant un cercle très restreint de leur potentiel. En réalité, nous n'exploitons pas plus de dix pour cent de notre potentiel mental. >>

Dans les cercles scientifiques qui se consacrent à la recherche du potentiel mental, il est question de la physiologie de l'état de méditation.
Cette physiologie se caractérise par une diminution de la consommation d'oxygène par l'organisme. Moins l'activité est importante, plus l'oxygène consommé diminue.
On sait que plus l'activité physique est grande, plus il y a de tension et d'angoisse, plus l'oxygène consommé par l'organisme augmente. Moins l'ac­tivité est grande, moins il y a d'oxygène consommé.
Pendant la méditation, on a constaté une baisse significative de la consommation d'oxygène par l'or­ganisme, plus importante que pendant le sommeil, l'état de relaxation et l'hypnose.
Les chercheurs ont alors pensé que cela pro­venait d'une diminution de l'apport en oxygène qui pourrait se révéler dangereuse. On a alors mesuré le niveau de dioxyde de carbone dans le sang des artères pendant la méditation. On sait que l'air inhalé passe des poumons au sang des artères, puis parvient à toutes les cellules pour par­ticiper au métabolisme cellulaire et le rendre pos­sible.
La cellule reçoit l'oxygène, le combustible, pour sa fonction et son métabolisme et élimine comme un déchet le dioxyde de carbone qui, à travers le sang des veines, parvient au poumon, où il est expulsé sous l'effet de l'expiration.
S'il y a une carence en oxygène, sa diminution ne signifie pas une diminution de l'élimination du dioxyde de carbone car, pour ne pas mourir, chaque cellule continue à métaboliser l'oxygène.
La diminution de l'apport en oxygène dans l'or­ganisme provoque, dans le sang artériel, une dimi­nution de l'oxygène qui circule et une augmenta­tion du dioxyde de carbone, ce qui altère l'équilibre respiratoire.
Il a été constaté, pendant l'état de méditation, à la grande surprise des chercheurs scientifiques sceptiques, que le dioxyde de carbone n'augmen­tait pas mais qu'il diminuait de la même façon que l'oxygène consommé. Le quotient respiratoire se maintient.
Cette baisse signifie une réduction naturelle, d'un point de vue métabolique, de l'activité cellu­laire de l'organisme, une baisse extrêmement béné­fique pour chaque cellule corporelle et pour l'en­semble de l'organisme.

Le rythme cardiaque diminue comme la quan­tité de sang qui circule dans les artères depuis le cœur. Tout cela démontre une diminution méta­bolique profonde et harmonieuse pendant la méditation.
Le réflexe psychogalvanique (Variation de la résistance de la peau au passage du courant électrique) augmente de la même façon que pendant le sommeil ou la relaxa­tion. Pendant le sommeil profond, ce réflexe aug­mente lentement et graduellement jusqu'à 250 % de plus que pendant l'état de veille.
Dans le bref laps de temps d'une méditation, cette augmentation atteint 500 %. Ce qui permet de constater une rapide diminution de la tension, une relaxation correcte, une paix et une harmonie intérieures.
Le chercheur canadien Hans Selye a com­mencé, en 1935, des études qui ont fait émerger le mot stress. Elles étaient fondées sur une intuition lorsqu'il observait les personnes malades ou sou­mises à une exigence physique ou émotionnelle, car elles montraient une fatigue et un inconfort caractéristiques.
Il a cherché puis trouvé la réponse physiolo­gique de cet état, appelé stress ou syndrome géné­ral d'adaptation, qui se produit devant des chan­gements de n'importe quelle sorte qui dépassent notre capacité naturelle d'adaptation aux change­ments.
Lorsque ont été commencé les études scientifiques physiologiques concernant la méditation, on savait que le flux artériel augmentait pendant l'état de stress. Or il a put être constaté que, pendant la médita­tion, le flux artériel diminuait rapidement : d'un niveau quatre fois inférieur à celui d'une personne assise dans un état de détente, et trois fois plus que dans le sommeil physiologique. En outre, lorsqu'une méditation se termine, le flux artériel augmente mais se maintient à des niveaux infé­rieurs à celui qu'on avait avant de commencer la méditation.
Pendant la méditation, la température de la peau augmente entre 0,4 et 1,6 'C avec une augmentation du flux sanguin musculaire, ce qui expliquerait la diminu­tion du flux artériel et la sensation agréable et sub­jective de détente lorsqu'on médite. Le cœur envoie plus de sang aux muscles en faisant moins d'effort. Il y a davantage de changements physiolo­giques pendant la méditation. Tout cela permet de dire qu'en méditant, on est dans un état de repos profond, même si le mental reste en alerte.
Les ondes cérébrales sont caractéristiques dé ce quatrième état de la conscience, avec une aug­mentation des ondes alpha cérébrales de dix cycles, puis l'apparition d'ondes alpha lentes de huit à neuf cycles par seconde et des ondes thêta de cinq à sept cycles ces phénomènes sont différents de ceux qui apparaissent lors du sommeil profond ou de l'hypnose. Une profonde détente survient, avec le mental maintenu en alerte : un synchronisme cérébral et une harmonie des deux cerveaux le manifestent. L'amplitude des ondes alpha céré­brales est plus forte pendant la méditation.
Pour l'éveil de la conscience, il est utile de médi­ter, en plus de pratiquer la méthodologie orientée de l'activation mentale positive.
Grâce à l'apprentissage de ces techniques dyna­miques de méditation, de manière consciente et non pas passive, nous allons vers l'intérieur de notre réalité existentielle et nous obtenons les bienfaits du quatrième état de la conscience. Si en plus du profit de la visualisation, on tire le pouvoir de la programmation mentale et le pouvoir de la force qui provient de notre intériorité, nous canalisons et apportons à notre existence tous les aspects posi­tifs si nécessaires à notre époque.


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