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| Rembrandt van Rijn - Le Philosophe en méditation |
Regarde la lumière et considère sa beauté. Ferme la paupière et puis la rouvre. Ce que tu vois n'existait pas tout à l'heure et ce qui existait tout à l'heure n'existe plus. Qui donc la refait, si celui qui l'a faite meurt continuellement ?
LÉONARD DE VINCI
En tant que réceptacle
de lumière, adhara, le corps de lumière devient un véhicule pour l'élévation de
notre niveau de conscience, la réalisation de notre évolution et
l'accomplissement de notre croissance spirituelle. Recevoir la lumière,
construire un corps avec cette lumière, depuis cette lumière, et apprendre à
vivre à partir de cette nouvelle constitution de l’Être est l'objectif des
pratiques d'éveil du corps de lumière. De tout temps le corps de lumière a été
mentionné comme intrinsèquement lié à notre développement spirituel. De
nombreuses traditions s'y réfèrent (Corps
de Lumière et autres traditions). Au cours des âges ces pratiques se
réactualisent pour permettre à l'être humain de construire son corps de lumière ou corps de gloire,
avec des techniques adaptées au contexte de son époque.
Il existe donc une
infinité de possibilités d'éveiller votre corps de lumière, à l'exemple
de ce témoignage de La Mère (Mirra Alfassa):
"Il n'y avait plus de
corps, il n'y avait plus de sensation; seule existait une colonne de lumière
montant du lieu où se trouve ordinairement la base du corps jusqu'au lieu où se
trouve ordinairement la tête, pour former là un disque de lumière comme celle
de la lune ; puis de là, la colonne montait toujours jusque très loin au-dessus
de la tête pour s'épanouir en un immense soleil éclatant et multicolore, d'où
retombait une pluie de lumière dorée qui recouvrait toute la terre.
Puis lentement la
colonne de lumière est redescendue formant un ovale de lumière vivante,
éveillant et mettant en mouvement, chacun d'une façon particulière, selon un
mode vibratoire spécial, les centres qui se trouvaient au-dessus de la tête, à
la place de la tête, de la gorge, du cœur, au milieu du ventre, à la base des
reins, et encore plus bas. À la hauteur des genoux, le courant ascendant et le
courant descendant se rejoignirent, et la circulation se fit ainsi d'une façon
ininterrompue, enveloppant tout l'être d'un immense ovale de lumière vivante.
Puis lentement la
conscience est redescendue d'étape en étape, avec un arrêt dans chaque monde,
jusqu'à ce que la conscience du corps soit revenue. La reprise de conscience du
corps fut, si le souvenir est exact, la neuvième étape. À ce moment encore le
corps était tout à fait raide et immobile."
MÈRE, LE 2l JUILLET
1914
« PRIÈRES ET
MÉDITATIONS »
