Où que vous soyez, c'est là qu'il faut commencer le voyage.
Mâ Ananda Moyî
Pour développer le goût de la méditation, vous devez délibérément fournir un effort soutenu, de même que l’on oblige -par persuasion ou par contrainte- les enfants à s’asseoir pour étudier. Médicaments ou piqûres peuvent soulager un malade ; même si vous ne vous sentez pas portés à méditer, surmontez votre aversion et essayez. L’habitude acquise dans des vies innombrables vous pousse dans la direction opposée et vous rend la méditation difficile. Persévérez malgré tout ! Votre ténacité vous fortifiera et vous forgera, c’est-à-dire qu’elle développera votre aptitude à pratiquer une sâdhanâ. Décidez que cette tâche doit être accomplie qu’elle qu’en soit la difficulté. Réputation et gloire ne durent qu’un temps ; elle ne vous accompagnent pas lorsque vous quittez ce monde. Si votre pensée ne se tourne pas naturellement vers l’Éternel, fixez-là sur Lui par un effort de volonté. Quelques rudes coups du destin vous tourneront vers Dieu et ils ne seront qu’une manifestation de Sa miséricorde ; si douloureux qu’ils soient, c’est grâce à eux que l’homme apprend ce qu’il a à faire.
C'est devenu chez vous une sorte de refrain "Je voudrais bien méditer sur Dieu, mais je ne peux pas." Penser un peu à toutes les inquiétudes que vous avez quand vous êtes malade, à votre agitation pour vous faire soigner par tel ou tel docteur, à votre hâte d'obtenir un soulagement. Et si dans vos affaires quelque chose va mal, quels efforts ne faites-vous pas pour y porter remède.
Mais quand vous êtes assis depuis quelques minutes pour prier, vous clamer votre impuissance et vous ne faites rien d'autre que d'attendre la grâce du ciel. Est-ce l'attitude que devrait prendre celui qui cherche honnêtement la Vérité ? Remuez-vous un peu, montrez du zèle, mobilisez tout ce qu'il y a de mieux en vous pour concentrer toute votre pensée sur Dieu. Et vous avancerez certainement. Mettez autant de soin à vous former un mental propre et beau. Vous verrez bientôt votre âme adopter une attitude nouvelle, de prière.
Si vous vous contentez de connaissances théoriques, vous n'irez pas bien loin. Une pratique assidue et un effort constant sont nécessaire pour obtenir une véritable croissance spirituelle.
Efforcez-vous de vous concentrer sur Dieu, jusqu'à ce que cela devienne partie inhérente de votre nature. Étudier les livres sacrés, se lier d’amitié avec des gens pieux et écouter les préceptes spirituels vous aideront à concentrer votre esprit sur ce seul objectif. Dans l'accomplissement de vos tâches journalières, gardez toujours à l'esprit que vous vous consacrez à Son œuvre, car l'univers tout entier est Sa création, et que Lui seul existe partout et en toutes choses. Tout ce que vous ne réalisez que pour vous vous enchaîne. Libérez donc votre esprit, lorsque vous œuvrez, de toute idée de profit personnel et vous atteindrez le salut.
Aucun résultat ne peut être atteint sans concentration soutenue sur un point unique. Notre mental est ce qu'il y a de plus agile dans la création. Laissez le mental suivre son rythme rapide pour avancer vers le but unique qui est Dieu. Il resplendira. Tant qu'Il ne se sera pas révélé à vous dans les paroles de la Gîtâ, poursuivez sans répit la lecture des textes sacrés.
Certaines
personnes prétendent que méditation et japa
ne peuvent être accomplis mentalement. Commencez cependant, à méditer et à
faire du japa avec votre mental. De
grand yogins peuvent créer n'importe quoi par la puissance de la pensée.
Commencez donc à méditer avec votre pensée. Si vous continuez fidèlement et
régulièrement, le jour viendra où Dieu vous apparaîtra face à face. Une
assiduité à cette pratique, concrète fera que finalement Dieu Se révélera.
Pour
celui qui est plongé dans la méditation, qu'il soit conscient de son corps ou
non, qu'il ait ou non un sentiment d'identification avec son corps physique, et
qu'elles que soient les circonstances, il faut absolument qu'il reste bien
éveillé et qu'il évite rigoureusement de tomber dans l'inconscience. Que l'on
contemple le Soi comme tel ou bien une forme particulière, il faut rester
ouvert à des perceptions authentiques. Quelle est l'issue d'une telle méditation?
Elle ouvre l'être à la Lumière, à ce qui est éternel. Supposez que le corps ait
souffert de quelques douleurs ou courbatures, et voilà qu'après la méditation
il se sent parfaitement frais et dispos, sans trace de fatigue ni de faiblesse.
C'est comme si un long laps de temps s'était écoulé ou comme s'il n'avait
jamais été question de troubles d'aucune sorte. Ce serait un bon signe. Par
contre, être tenté de se laisser submerger par le premier contact avec la
Béatitude et déclarer ensuite : « Où j'étais, je ne puis le dire, je l'ignore »
cela n'est pas souhaitable. Dans la mesure où il entre en contact avec la
Réalité, celui qui devient capable de méditation réelle découvre la joie
ineffable que recèlent même tous les objets extérieurs.
En
revanche, pour celui qui au cours d'une méditation perd la notion de ce qu'il
est, se laisse glisser dans une sorte d'hébétude et prétend ensuite avoir
plongé dans une béatitude intense, cette sorte de béatitude constitue un
obstacle. Si la force vitale semble être restée à l'état latent — de même que
chez celui qui sort d'un profond sommeil et en éprouve un sentiment de grande
joie — cela indique une stagnation. C'est un signe d'attachement, et cet
attachement est un obstacle sur le chemin de la vraie méditation puisque l'on
est susceptible de retomber fréquemment dans ce même état, bien que, du point
de vue du monde, qui est tout autre, cela semblerait une source de joie
intérieure profonde et donc une indication certaine de progrès spirituel.
Lorsqu'on
s'engage dans la méditation, il faut se considérer comme un être purement
spirituel (chinmayi) illuminé de la
lumière du Soi, établi dans la béatitude du Soi; et il faut essayer de se
concentrer sur son Ishta conformément aux instructions de son gourou. Le jeune
homme dont il vient d'être question (celui qui avait des visions) était
intelligent et par conséquent capable de comprendre cette sorte de
raisonnement. Il en résulta que les expériences spectaculaires cessèrent et
qu'il médite et se livre à d'autres exercices spirituels d'une façon
parfaitement paisible et discrète.
Voyez-vous!
Si vous passez des heures et des heures assis dans une certaine posture, que
vous puissiez vous recueillir dans cette position mais que vous soyez incapable
de méditer dans aucune autre, cela prouve que vous prenez plaisir à cette
position et ce plaisir constitue aussi un obstacle. Quand on commence à
pratiquer le japa et la méditation, il est bon évidemment d'essayer de
maintenir la même position aussi longtemps que possible, mais pour celui qui
approche de la perfection dans ces pratiques, la question ne se pose plus de
savoir combien de temps on a gardé la même posture. Alors n'importe quand et
que vous soyez dans n'importe quelle position, couché, assis, debout, incliné,
plus rien ne pourra vous distraire de la contemplation de votre idéal ou du
Bien-aimé.
Le
premier signe de progrès se manifeste lorsqu'on ne se sent à l'aise qu'en
posture de méditation. Plus rien d'extérieur ne vous intéresse; la seule chose
attrayante, c'est de rester assis aussi longtemps que possible dans votre
posture favorite et ainsi, plongé dans une joie intérieure profonde, de contempler
l'objet suprême de votre dévotion. Cet état marque le début d'une concentration
exclusive de l'esprit et donc un pas dans la bonne direction. Pourtant, l'on
attache une importance prédominante à la posture; si l'on reste dans cette
position aussi longtemps que l'on en a envie — convaincu que le Bien-aimé ne
pourra jamais faire aucun mal — et si l'on est capable d'y rester fixé, alors la
posture prend une importance prépondérante. Cela prouve simplement que l'on
s'approche de la perfection en ce qui concerne la pratique d'un âsana. En fait, que l'on soit debout ou
assis ou que l'on marche, toute attitude du corps est un âsana. Elle correspond au rythme et à la vibration du corps et de
l'esprit à un moment donné. Certains débutants ne peuvent méditer qu'assis dans
la posture prescrite par leur gourou ou indiquée dans les Écritures, et pas
autrement. C'est ainsi que l'on devient capable de bien méditer. Mais il y en a
qui peuvent commencer leurs pratiques assis dans n'importe quelle position
normale; pourtant, dès que le japa sera devenu naturel ou que l'état de dhyâna
aura été atteint, le corps prendra spontanément la position la plus appropriée,
tout comme un hoquet vous prend sans que vous le vouliez. Au fur et à mesure
que la méditation sera plus intense, les postures gagneront d'elles-mêmes en
perfection. Quand un pneu est très peu gonflé, il est flasque, mais s'il est
gonflé à bloc il conservera sa forme naturelle. De même, lorsque la vraie
méditation a été atteinte, le corps se sent léger et libre, et lorsqu'on se
lève après la méditation l'on ne ressent aucune fatigue que ce soit, ni
douleur, ni courbature, ni engourdissement des membres.
Dans
la vraie méditation, le contact avec la réalité est établi, et de même que le
contact du feu laisse des marques, ce contact-là, lui aussi, laisse une
empreinte. Qu'en résulte-t-il? Les obstacles s'évanouissent, consumés par vairâgya ou fondus dans la dévotion au
Divin. Les choses de ce monde semblent ternes et insipides, étrangères à
nous-mêmes; en parler perd tout attrait, n'offre plus aucun intérêt et finit
même par être pénible. Quand les biens terrestres d'un individu sont perdus ou
endommagés, la victime en est troublée, ce qui prouve bien à quel point les
objets des sens étouffent l'esprit de l'homme. C'est ce que l'on appelle granthi, le nœud que constitue le sens
de l'ego. Par la méditation, le japa ou toute autre pratique spirituelle qui convient
pour le chemin suivi par un individu donné, ces nœuds se desserrent, la
discrimination se développe et l'on parvient à discerner la vraie nature de la
perception sensorielle du monde. Au début l'on est pris dans le filet et l'on
se débat désespérément pour s'en sortir. Celui qui commence à s'en dégager et
qui, franchissant les différentes étapes, s'ouvre de plus en plus à la Lumière,
parvient à voir que tout est contenu en tout, qu'il n'y a qu'un seul Soi,
Seigneur de tous, et que tous ne sont que les serviteurs du Maître unique. La
forme que prend cette réalisation varie selon l'orientation de chacun. On sait
par une perception directe que si l'Un existe, de même tout le reste existe
aussi; puisqu'il y a l'UNIQUE et rien d'autre que l'UN, que rien ne va ni ne
vient; et pourtant tout va et tout vient — il est impossible de l'exprimer par
des mots. Dans la mesure où l'on se détache du monde des sens, l'on se
rapproche de Dieu.
Lorsqu'on
parvient à la vraie méditation, la posture que l'on a choisie ne peut plus
présenter ni un obstacle ni une source de plaisir; en d'autres termes, peu
importe la posture particulière que l'on prend. Que l'on soit assis droit ou
tordu, la bonne posture viendra d'elle-même et le corps prendra la position
voulue. Mais de nouveau, il y a des cas où l'on devient complètement
indépendant de la position physique; quelle que soit cette position, la
méditation vient sans effort. Cependant, il ne fait aucun doute qu'il y a un
état où, si l'on prend une posture spéciale, par exemple padmâsana (la pose du lotus) ou siddhâsana
(la pose parfaite) — rien ne peut jamais venir interrompre l'union avec l'Être
suprême.
Question : Comment doit-on méditer? Est-il
préférable de se concentrer sur un objet, une fleur par exemple, ou d'essayer de
faire le vide dans son esprit?
Mâ :
il existe plusieurs méthodes. L'une d'elles consiste à se concentrer sur une
divinité : Shiva, Kâlî, Dourgâ, Krishna, Râma; elle convient à ceux qui se
sentent attirés par un aspect particulier de Dieu. Selon un autre procédé, on
vide le mental et on le regarde de l'extérieur en témoin. Tout dépend du
tempérament et de l'inclination de la personne qui médite. Toutefois, pour la
plupart des gens, il est extrêmement difficile de garder l'esprit vide. Il faut
donc se concentrer sur la lumière intérieure, cette même lumière qui permet de
percevoir les objets extérieurs. Même un aveugle voit la lumière intérieure.
Une autre méthode encore consiste à s'asseoir parfaitement calme et à observer
les mouvements de sa respiration. Cette attitude calme le mental.
Une
concentration profonde sur l'élément de base de l'un quelconque des cinq sens —
ouïe, toucher, odorat, goût et vue, c'est-à-dire l'air, la terre, l'eau, etc. —
conduit l'homme à fondre son identité en eux, et au fur et à mesure que la
concentration s'approfondit, le corps pour ainsi dire se glace peu à peu.
Alors, cet objet particulier des sens envahit l'être tout entier; son ego se
dissout progressivement en lui et s'intègre dans l'unique entité universelle. A
ce moment-là, la conscience du Soi universel unique fond à son tour et ce qui
reste dépasse tous les mots, toutes les expressions, toutes les expériences.
Question : Lorsque je m'éveille le malin, je
me sens près de Dieu, mais, le temps que je me lève et m'assoie pour méditer,
celle tendance s'est atténuée. Peut-on méditer couché?
Mâ :
Quand vous apprenez quelque chose par cœur, peu importe dans quelle position
vous le faites. Certains apprennent mieux s'ils sont assis, d'autres s'ils sont
couchés. S'il vous semble facile de penser à Dieu lorsque vous êtes couché,
restez donc couché, mais bien droit. Toutefois, la meilleure position pour
méditer, c'est d'être assis, droit, parfaitement immobile; cette posture est
plus confortable pour la plupart des gens.
Question : Quel avantage y a-t-il de méditer
dans une caverne? Celle-ci représente-t-elle le ventre de la mère ou les
cavités du cœur humain?
Mâ :
Méditer dans une caverne favorise la concentration absolue. La caverne
extérieure symbolise la caverne intérieure. La maison du chef de famille
devrait posséder un coin retiré, un oratoire, qui serait utilisé comme une
caverne. Pour déchirer le voile de l'ignorance, un endroit devrait être isolé
dans chaque maison par un rideau. Derrière ce rideau, on pourrait méditer et
accomplir les rites. Le chef de famille doit servir sa famille et en considérer
chaque membre comme une manifestation de l'Un. Travaillez pour votre petite
fille en pensant qu'elle représente Kumârî, la Vierge Mère de l'univers et pour
votre fils, comme s'il était Gopal, l'enfant Krishna. Le mari qui prend soin de
sa femme ne sert que Lakshmî, la Déesse qui préside aux destinées de la maison
et du foyer, et la femme adore en son mari le Seigneur de l'univers. Les
parents doivent être révérés comme maîtres spirituels, les jeunes frères comme
Gopal, les petites sœurs comme Gaurî, le frère aîné doit être respecté comme un
père, la sœur aînée comme une mère. En quoi la vie de famille entraverait-elle
l'ascèse de celui qui pourrait servir chacun dans cet esprit? Où que vous vous
trouviez, le fait de servir vous aidera à vous accomplir vous-même, à atteindre
la perfection. Lorsqu'on se consacre à servir, il faut aussi réserver un lieu
et un moment donnés à l'adoration et à la contemplation de Dieu dans la
solitude. Tout le reste du jour, continuez à penser à Son nom ou au mantra. La voie de la révélation de Dieu
se trouve là, partout où vous êtes. En revanche, l'isolement dans la caverne
convient mieux à la méditation pour le brahmachârin
ou le sannyâsin; la sâdhanâ, son résultat et le lieu où on
la pratique doivent varier selon la capacité et l'état de chacun.
Question : Lorsque je m'assied pour méditer,
je ne désire pas contempler une forme particulière, mais comment peut-on méditer
sur le sans-forme? J'ai remarqué que parfois, lorsque j'essaie de méditer, des
images de dieux se présentent à mon esprit.
Mâ
:Quelle que soit l'image qui surgisse à votre esprit contemplez-la; observez
sous quelle forme Dieu se présentera à vous.
Pour
certains, Râma sera plus utile, pour certains, Shiva, Pour d'autres Pârvatî et
pour d'autres encore le Sans-forme.
Sans
aucun doute, Il est sans forme; mais en même temps soyez attentif à la forme
particulière sous laquelle il vous apparaît afin de vous montrer la voie. En
conséquence, quelle que soit celle de Ses formes qui apparaît à votre esprit,
vous devez la contempler dans le
moindre
détail.
Voici
comment procéder :lorsque vous vous asseyez pour méditer, contemplez avant tout
la représentation d'une divinité; puis l'imaginant sur son trône, inclinez-vous
devant elle et faites du japa.
Lorsque vous avez terminé votre japa,
inclinez-vous de nouveau et, l'ayant, intronisée dans votre coeur, quittez
votre siège. Voilà en quelques mots la pratique à suivre
si
vous n'êtes pas capable de méditer sur le Brahman.
Soyez
toujours convaincu qu'en tout temps, sans exception, Il fera et fait ce qui
vaut mieux pour vous. Dites-vous : Pour m'aider, Il s'est révélé à moi sous cet
aspect particulier. Il est avec forme aussi bien que sans forme. L'univers tout
entier est en Lui et Il l'anime tout entier. C'est pour cela qu'il est dit : «
Le sad-gourou est l'Enseignant
universel et l'Enseignant universel est le sad-gourou.
»
Ce
que je viens de vous dire s'applique à vous en particulier. La même chose ne
s'applique pas à tout le monde. Plus vous Le contemplerez, plus rapide sera
votre progrès. Si une image quelconque se présente à votre esprit, c'est Lui,
de même que
Lui est
aussi le sans-forme. Notez bien ce qui vient à vous spontanément.
Question : L'autre jour, en parlant de
visions el d'expériences similaires obtenues au cours d'une méditation, vous
avez dit qu'il ne s'agissait pas de visions réelles, mais de simples « contacts
».
Mâ :
Oui, du point de vue de celui qui peut parler de « contact », c'est le cas;
c'est-à-dire que l'expérience ne vous a pas changé. Cependant elle est
attrayante et vous pouvez exprimer votre sentiment par des mots, ce qui
démontre que vous prenez encore plaisir aux objets des sens. Il n'y a donc eu
qu'un simple contact. Si une transformation s'en était suivie, vous auriez été
incapable d'en ressentir un plaisir terrestre. Comment peut-il y avoir plaisir
ou jouissance dans un état qui a été transformé?
Question : Comment une méditation sur une
certaine partie Peul-elle conduire à méditer sur l'ensemble? On ne peut se
concentrer que sur un seul aspect. On prétend que lorsqu'on est absorbé dans la
méditation, il se produit une extension progressive de la conscience et que
lorsque le mental atteint ce qui est au-delà de ce qu'il peul contenir, il se
dissout spontanément (laya). Alors il
n'y a plus de méditation. C'est la vision divine (jnâna). Certains soutiennent cette théorie. Comment le mental peut arriver à
tout englober par cette méthode, je ne parviens pas à le comprendre.
Mâ :
Il n'y a méditation réelle que lorsque la méditation jaillit spontanément (dhyâna). Elle doit venir d'elle-même, sans
effort.
Ma Ananda Moyi délivrait son enseignement sous forme de conversations directes à ses disciples ou aux visiteurs qui venaient auprès d'elle. Les conseils qu'elle donnait étaient délivrés selon les contextes et les besoins des disciples, parfois adressés directement à l'intention d'une personne, parfois pour un ensemble de personnes lors des satsang .
Ceux et celles qui ont été témoins de son enseignement et de sa vie l'ont pour certains retranscrits.
Ces conversations, ses paroles vivantes ont principalement été rendu accessible par
Jean et Josette Herbert qui ont fait un énorme
travail pour faire connaître Mâ Anandamayi en France. Ce sont eux qui
ont fait ce travail admirable, entre autres, qu'est "L'Enseignement
de Mâ Ananda Moyi", le livre français le plus complet
sur les enseignements de Mataji !
En français
-L'enseignement de Ma Anandamayi, traduit par Josette Herbert - Albin Michel
-Présence de Ma Anandamayi, (journal d'Atmananda), traduit par Josette Herbert - Les Deux Océans.
-Guru-Kripa ou la grâce de guru, enseignement vivant de Sri Ramakrisha, Swanda Ramdas et Sri Anandamayi, traduit par Patrick Mandala -Dervy Livres
-Visages de Ma Anandamayi, Bharati Dhingra (Professeur Baldoon Dhingra) - Cerf
-Ashrams, grands maîtres de l'Inde, Arnaud Desjardins - Albin Michel (Ashrams existe aussi en une précieuse version vidéo - Alizé Diffusion)
-Aux sources de la joie, traduit par Jean Herbert - Albin Michel de Sad Vanitraduit de Bhaiji (Jyotish Chandra Ray)
-A la rencontre de Ma Anandamayi, entretiens avec Atmanda par Madou - Medirep
-Le matri Darshan de Bhaïji, traduit par Jacques Vigne - Terre du Ciel éditeur
-En tout et pour tout, textes traduits par Marol et de nombreuses photos - collection Communion - Le Fennec éditeur
-La vie en jeu de Jean-Claude Marol
-L'enseignement de Ma Anandamayi, traduit par Josette Herbert - Albin Michel
-Présence de Ma Anandamayi, (journal d'Atmananda), traduit par Josette Herbert - Les Deux Océans.
-Guru-Kripa ou la grâce de guru, enseignement vivant de Sri Ramakrisha, Swanda Ramdas et Sri Anandamayi, traduit par Patrick Mandala -Dervy Livres
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-La vie en jeu de Jean-Claude Marol
Les témoignages
Swami Vijayananda : Un Français dans l'Himalaya: Itinéraire avec Mâ Ananda Moyî
Sri Ananda :
En présence de Shree Ma Anandamayee
Ma Suryananda Lakshmi (Noutte Genton-Sunier):
Une offrande de nous-même
Foi chrétienne et spiritualité hindoue
Quelques aspects d'une sâdhanâ
Les règles de vie auprès de Mâ Ananda Moyî
En anglais
-Sri Sri Anandamayi (5 volumes), Gurupriya Devi
-Words of Sri Anandamayi, Maé Kamalda
-In association with Sri Sri Anandamayi (3 volumes), Amulya Kumar Datta Gupta
-I am ever with you (2 volumes), Atmananda
-Mother as seen by Her Devotees, Sri Sri Anandamayi society
-Anandamayi Ma's Inscrutable, Kheyal Anil Ganguli
-Sri Sri Ma Anandamayi, Prasanga Amulya Kumar Datta Gupta
-Life and teaching of Sri Anandamayi Ma, Dr Alexander Lipski
-Ma Anandamayi, Lila Hari Ram Joshi
-Matri Vani (2 volumes)
-Matri Lila Darsan, Devaprasad Mukhopadhyana
-Svakriya Svarasamrita Brahmacharini, Chandan Puranacharya
-That compassionate Touch of Ma Anandamoyi, Narayan Chauduri